"Il faut tout d'abord adopter et appliquer au plus vite un nouveau droit international en matière de santé publique qui fait du recueil de l'information et son partage, un devoir pour chaque pays", déclare le député dans un communiqué. "Il faut ensuite vérifier son application et la mise à disposition de tous les moyens médicaux et techniques nécessaires", ajoute-t-il. Le député, qui a assisté à la conférence des donateurs de Pékin, "regrette que l'Union européenne, ni aucun de ses pays membres, n'ait porté plus haut ce message devant des pays d'Asie qui doivent être invités plus fortement à se joindre à cette espérance".
Pour lui, "un droit d'ingérance sanitaire" est la "seule garantie" pour tous les pays du respect de la santé publique. Une centaine de pays donateurs et organisations internationales rassemblés à Pékin se sont engagés à fournir 1,9 milliard de dollars pour aider les pays infectés ou menacés à lutter contre l'épizootie et à se préparer pour une éventuelle pandémie.