Greenpeace France dénonce dans un communiqué un texte "laxiste" dans lequel "le terme de +précaution+ n'apparaît nulle part" et qui ne donne "aucun chiffre de contamination, aucune distance de sécurité à respecter entre les champs". L'association Agir pour l'environnement dénonce pour sa part, dans un autre communiqué, une loi qui "entérine de fait une coexistence laxiste et inapplicable entre cultures OGM et non-OGM" et qui "piétine sans vergogne le principe de précaution". Les deux ONG s'insurgent également contre le flou du projet qui renvoie à l'adoption de décrets ultérieurs "les modalités de mises en culture d'OGM" et la "fixation de seuil de contamination". Le projet de loi sur les OGM doit traduire en droit français une réglementation européenne datant de 2001 et devrait être voté d'ici l'été.
Partager