"Je regrette un peu les propos que je trouve parfois inutilement agressifs ou même dans mon cas personnel menaçants d'André Daguin, que je connais depuis longtemps par ailleurs, pour lequel j'ai beaucoup d'estime parce que c'est quelqu'un qui a réussi remarquablement dans sa profession", a-t-il dit sur la radio Europe 1. "Ce dossier est très important pour la France, c'est vrai, on l'a dit sur tous les tons (...). Derrière il y a, on le sait, des créations d'emplois, un développement pour ce secteur, donc le combat continue", a souligné M. Copé alors que le conseil Ecofin doit trancher cette question dans la matinée et devrait selon toute probabilité s'opposer à une réduction de la TVA sur la restauration. "Si nous avons fait cette proposition, et si le Président de la République (Jacques Chirac) l'a reprise en 2002, c'est parce que nous sommes les uns et les autres convaincus qu'il y a derrière ça, de ce point de vue Daguin a raison, des perspectives de créations d'emplois", a poursuivi M. Copé.
Il a souligné que la France ne saurait se permettre d'abaisser seule la TVA, car elle s'exposerait à une condamnation de la part de la Cour de Justice européenne. M. Daguin avait fait part mardi matin de sa "honte". "Je vis dans un pays qui n'a pas obtenu l'organisation des prochains Jeux Olympiques, qui n'a pas gagné le référendum sur la Constitution européenne, et qui n'est pas foutu de faire respecter un des atouts principaux de ce pays qu'est le tourisme français, a-t-il martelé.