"Nous avons tendance à penser qu'il y aurait peu d'impact pour les assureurs", a indiqué M. de la Martinière, précisant qu'il est "extrêmement difficile de chiffrer l'impact du phénomène". "Nous avons beaucoup d'hésitations à considérer à ce stade que le risque va se matérialiser", a-t-il ajouté. Selon lui, "pourraient être touchées les garanties spécifiques souscrites par les entreprises sur les frais de retrait de produits ou le financement d'une campagne d'information pour réparer les dégâts d'image causés par un défaut de qualité du produit". En revanche, les contrats d'assurance dommages classiques "n'ont pas de raison de jouer", pas plus que la garantie des pertes d'exploitation qui n'est déclenchée que pour certains événements (incendie, inondation, etc). En ce qui concerne les assurances de personnes (assurance vie notamment), les garanties sont "mises en oeuvre quelle que soit la cause du décès", a expliqué M. de la Martinière. Dans l'hypothèse d'une pandémie, l'impact éventuel pour les assureurs "serait très directement lié au nombre de décès qui interviendraient", a-t-il indiqué.
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