Arvalis a effectué un observatoire technico-économique sur trois ans en comparant la marge brute du sorgho par rapport au tournesol en Midi-Pyrénées et en Poitou-Charentes, avec un découplage à 75 %. Il en ressort qu’en système non irrigué, la marge brute du sorgho est supérieure à celle du tournesol, alors que les charges sont quasiment équivalentes. Dans la vallée du Rhône, le sorgho irrigué a été comparé au maïs irrigué. Dans ce cas, la rentabilité est en faveur du maïs.
« Cependant, le sorgho trouve sa place quand le maïs voit son rendement plafonner à 110 q/ha ou bien quand l’irrigation est limitante, explique Jean-Luc Verdier », ingénieur d’Arvalis. En 2005, la France a cultivé 50.000 ha de sorgho, pour une collecte de 250.000 tonnes. Les surfaces sont estimées entre 60.000 et 70.000 ha pour 2006.