L’Organisation internationale du sucre (ISO) explique, dans un rapport paru le 10 février, en partie la hausse des cours par l’incapacité de gros exportateurs comme le Brésil et la Thaïlande à augmenter leur production à un rythme aussi soutenu qu’au début des années 2000, pour des raisons climatiques. Par ailleurs, les stocks de sucre ont fondu en raison de trois années consécutives de consommation supérieure à la production. Autres explications avancées : la forte appréciation du real brésilien depuis 18 mois, l’envolée des prix du pétrole et de l’éthanol en 2005, l’intérêt accru des fonds d’investissement pour les matières premières et enfin la réforme du régime sucrier de l’Union européenne.
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