"Il faut bien garder son sang-froid. C'est une grippe animale. Elle touche des oiseaux sauvages (ndlr comme des cygnes en Italie). Il n'y a nulle part de transmission de l'homme à l'homme", a-t-il dit devant la presse au sortir d'une réunion consacrée au chikungunya, maladie virale transmise par les moustiques à l'origine d'une importante épidémie à
La Réunion. Evoquant l'Afrique et notamment le Nigeria où la grippe aviaire s'est installée dans les élevages de volailles du nord du pays, le ministre a souligné le risque de la voir s'étendre "si on ne renforce pas les moyens". "La France, avec l'Allemagne, a proposé une force d'intervention sanitaire rapide, mobilisable dans les 24h", a-t-il indiqué. "On a des équipes de recherches du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) sur place", a pour sa part indiqué François Goulard, ministre délégué à l'Enseignement supérieur et à la recherche.
Concernant un éventuel confinement total, par précaution, des élevages de volailles en France, le ministre a précisé qu'il attendait dans les vingt-quatre heures de nouveaux avis de l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments).