"Il n'y a pas de cas de grippe aviaire pour le moment, mais nous sommes inquiets", a indiqué Mohamed Badraoui, directeur de la division parcs et réserves naturelles, au Haut Commissariat aux Eaux et forêts. "Nous craignons que les oiseaux qui s'arrêtent sur le littoral marocain avant de repartir vers l'Europe soient porteurs du virus", a-t-il dit, ajoutant qu'environ 500.000 oiseaux vont faire escale au Maroc entre février et avril.
"Nous sommes très vigilants", a-t-il assuré, indiquant que des employés du Haut Commissariat aux Eaux et forêts "surveillent les zones humides à travers le Maroc et font systématiquement des prélèvements sur les oiseaux morts ou fatigués, et régulièrement sur un échantillon d'oiseaux" en bonne santé. "Les tests effectués sur plus de 300 d'oiseaux retrouvés morts début février dans des lacs du Moyen-Atlas ont montré qu'ils n'étaient pas atteints de grippe aviaire mais ont été frappés par le froid ou par une indigestion", assure M. Badraoui.