"C'est une zone où il y a beaucoup d'étangs, les oiseaux vont et viennent, il se pourrait qu'on retrouve d'autres animaux touchés par la grippe aviaire", a indiqué à l'AFP la directrice de la Direction départementale des services vétérinaires (DDSV) de l'Ain, Catherine Dupuis. Les probabilités d'extension du virus ne sont "pas négligeables", a-t-elle ajouté, précisant que ces risques concernaient uniquement les oiseaux sauvages. "Il n'y a pas de risque zéro", a confirmé la préfecture du département, indiquant toutefois que la situation à Joyeux était "sous contrôle" et que tout était entrepris, "en liaison avec les communes et les éleveurs", pour "minimiser les risques" d'extension.
Une zone de surveillance de dix km a été mise en place dès vendredi par la préfecture autour du lieu où le canard a été retrouvé le 13 février, avec une zone de "protection renforcée" de 3 km. Dans ce périmètre, les sorties de volailles et autres oiseaux captifs sont interdites. La DDSV a indiqué que le "recensement de tous les élevages professionnels et de basse-cour" situés à l'intérieur de ce périmètre avait été achevé dimanche.
Tous les éleveurs concernés recevront en début de semaine prochaine une lettre de la DDSV leur indiquant notamment "les précautions à prendre" avec leurs animaux et les oiseaux sauvages. Ils recevront également dans les jours qui viennent la visite de vétérinaires qui procéderont à l'inspection des élevages. Les deux périmètres de surveillance resteront en place jusqu'au 10 mars et sont susceptibles d'être reconduits par la préfecture en fonction de l'évolution de la situation.