"Nous devons être réalistes, c'est un problème qui demeurera présent pendant un certain temps à l'avenir", a déclaré M. Kyprianou devant la presse, en marge d'une réunion de coordination des ministres européens de la Santé. La souche hautement pathogène du virus H5N1 est transportée par les oiseaux migrateurs et "nous n'allons pas tuer tous les oiseaux sauvages", a ajouté le commissaire européen. "Puisque la maladie ne peut pas être éradiquée chez les oiseaux sauvages, nous devons faire en sorte qu'elle ne se répande pas dans les élevages de volailles".
Le risque évolue en permanence avec les "différentes sortes d'oiseaux migrateurs qui empruntent des routes différentes", aussi l'UE et les organisations internationales compétentes évaluent-elles "en permanence la situation". "Nous devons être en état d'alerte, mais pas en état d'alarme", a affirmé M. Kyprianou. "Il n'y a aucune raison de paniquer mais nous devons prendre toutes les mesures de prévention appropriées", a-t-il continué, estimant que l'UE disposait de tout le savoir-faire nécessaire.