"Cette opération de vaccination s'engage à compter d'aujourd'hui dans le département des Landes et va concerner 148 élevages dans les zones dites humides, qui ont été identifiées par l'Afssa" (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), a indiqué à la presse le directeur de cabinet du préfet Jean-Luc Blondel, à l'issue d'une réunion avec les responsables de la filière avicole.
"Il est prévu de faire un élevage dès cet après-midi", a précisé le directeur des services vétérinaires Arthur Tirado rappelant que la vaccination ne concernait que les élevages de plus de 100 animaux et qu'elle ne serait pas imposée si l'éleveur pouvait garantir un confinement strict. "Pour les éleveurs qui pourraient confiner, le vétérinaire se rendra sur place pour vérifier que le confinement est bien mis en place", a-t-il souligné.
Au total 700.000 palmipèdes, pour l'essentiel des canards, de 148 exploitations réparties dans 125 communes sont concernés par la vaccination dans ce département réputé pour la production de foie gras. La campagne de vaccination va concerner les "animaux âgés de trois à neuf semaines" et va s'étaler sur plusieurs mois au fur et à mesure de la croissance des animaux, selon M. Tirado. Ce dernier a précisé qu'un temps de préparation était nécessaire pour mettre en place le dispositif de vaccination pour qu'il "puisse monter en puissance dans la semaine et dans les semaines à venir".
Pour faire face à une épizootie et aux risques de contamination de l'homme, la France a décidé le 15 février de vacciner tous les élevages de plus de 100 canards ou oies, situés à proximité des zones humides fréquentées par les oiseaux migrateurs et n'ayant pas la possibilité de confiner leurs volailles. Quelque 900.000 oies et canards situés dans trois départements (Vendée, Landes, Loire-Atlantique) étaient concernés par cette mesure mais seul le département des Landes procédera à la vaccination, les éleveurs des deux autres départements ayant finalement décidé de procéder au confinement.
