"Par sécurité sanitaire des consommateurs", les cultures alimentaires de cette zone, "à l'exception du maïs" destiné aux animaux, sont définitivement "interdites jusqu'au 31 décembre 2006" déclare Christian Leyrit, préfet du Val d'Oise, dans un communiqué.
"Depuis plus d'une centaine d'années, les eaux usées brutes de la ville de Paris ont été épandues sur la plaine", ce qui a généré une importante pollution des sols et notamment la présence de "cadmium", métal blanc toxique, "dans les cultures maraîchères et aromatiques, comme la salade et le thym", selon la même source.
A la suite à d'études réalisées en 1998, "la découverte de cette contamination avait déjà conduit la préfecture du Val d'Oise, en 2000, à interdire la commercialisation puis la culture de plantes légumineuses et aromatiques sur la zone constituée des anciens champs d'épandage", selon le texte.