Sur les 700.000 canards et oies élevées dans les zones humides concernées, seuls 500.000 volatiles seront vaccinés, la vaccination n'étant réalisée que pour les animaux âgés "entre 3 et 9 semaines", a indiqué ce responsable. Entre zéro et trois semaines, les jeunes canards sont confinés et sont trop jeunes, selon M. Tirado, rappelant que la vaccination n'est justifiée que pour les animaux élevés en plein air.
Pour les canards en période de pré-gavage, entre 3 et 12 semaines, seuls les spécimens âgés de moins de 10 semaines subiront une piqûre sous-cutanée dans le cou. Ces animaux subiront ensuite une piqûre de rappel, avec le même vaccin, quatre semaines après cette "primovaccination". "Il est inutile de vacciner un animal de 10 semaines" et plus, car "il faut un minimum de trois semaines pour que les anticorps se développent", a précisé le directeur des services vétérinaires. Les canards sont à nouveau confinés pour la période de gavage qui commence à la 12è semaine et ce jusqu'à l'abattage, vers 15 semaines.
Une éventuelle apparition du virus H5N1 ne sera par ailleurs pas "masquée" dans les élevages vaccinés car un nombre déterminé de volatiles "témoins" ne seront pas traités, a-t-il insisté. "Avant le départ en gavage, il y aura une recherche active d'éventuelle infection sur ces témoins", et en cas de présence de grippe aviaire, précise-t-il, il y aura "abattage totale de l'exploitation".