Au cours d'une conférence de presse au Palais du Luxembourg, M. Bizet a reconnu qu'il s'agissait d'une "transposition a minima" de deux directives européennes sur l'utilisation confinée des OGM et sur leur dissémination volontaire dans l'environnement. "On est loin d'une loi fondatrice sur les biotechnologies", a-t-il souligné, estimant justifié dans ce domaine d'avancer "pas à pas", en laissant le temps au Conseil des biotechnologies, mis en place par le texte, "d'engager le dialogue avec la société".
"En légiférant sur le sujet des OGM, sensible pour nos concitoyens qui s'inquiètent des risques attachés à cette innovation technologique qui porte sur le vivant, le Sénat a enfin l'occasion d'importer dans l'hémicycle un débat trop souvent réduit par les médias à des images de fauchage de cultures OGM", a fait valoir M. Bizet. "Ce texte fait entrer notre pays de manière progressive et maîtrisée dans cette évolution scientifique et technologique considérable. Il lui permet également d'honorer ses engagements européens", a-t-il résumé. Le projet de loi sur les OGM sera débattu en séance publique au Sénat du 21 au 23 mars.