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« L’itinéraire productif n’a pas de justification économique »,
Diminution des charges, meilleure valorisation du prix du blé biologique, la production bio limite également l’apparition de mycotoxines. « En effet, l’absence de fongicides favorise la concurrence entre champignons et entraîne donc une baisse des mycotoxines et de la fusariose », reprend Marie-Line Leroux, de l’Adeas-Civam (Centre d‘initiative pour valoriser l‘agriculture et le milieu rural) de la Sarthe.
« Selon la comparaison énergétique des quatre systèmes (moyenne sur 8 ans pour les postes machinisme, engrais et pesticides), la bio est la plus économe : le système productif consomme 13 291 Mégajoules (Mj), le système intégré 10 640 Mj, le semis direct 8 349 Mj et le système biologique 3 334 Mj. »