Les deux organisations "s'insurgent" dans un communiqué commun contre leur interpellation "bien après la fin de l'action" et estiment que "cette arrestation s'assimile à une manoeuvre de diversion pour occulter les pratiques de Monsanto". José Bové et Francis Roux ont été interpellés alors qu'ils s'arrêtaient à un café après une "action de contrôle" des semences par une centaine de militants anti-OGM sur le site de Monsanto à Trèbes.
Selon le communiqué des deux organisations "la direction du site a reconnu que des semences de maïs auraient bien été produites en France en 2005. Cette récolte aurait été écoulée en Espagne et des semences réintroduites en France pour des semis en 2006". Pour la Confédération Paysanne et Greenpeace "ces allers et retours sont opérés dans le but de contourner le flou de la réglementation française actuelle (...) et expriment la volonté de Monsanto de passer en force pour imposer les OGM".