Opération séduction des planteurs en Haute-Garonne

"Nous voulons montrer en toute transparence la culture OGM (...) et la coexistence des deux filières OGM et classique", a déclaré à la presse Cédric Poeydomengea, ingénieur chargé de la coexistence des filières à l'AGPM, en présentant un guide de bonnes pratiques permettant de ne pas contaminer la filière non-OGM et d'assurer une traçabilité totale. L'agriculteur, qui va produire dix hectares de maïs transgéniques, a appliqué à la lettre les consignes de ce guide fourni sur chaque sac de semences: un semis de maïs classique autour de la parcelle sert "de barrière pollinique et de zone refuge pour les insectes". "Ensuite, on réalise un semis de maïs BT et on procède au nettoyage du semoir pour éviter tout mélange de semences", explique Pascal, sous couvert d'anonymat, en raison de menaces proférées l'année dernière contre des agriculteurs pro-OGM.

Pour Olivier, agriculteur de la région Centre, la qualité des grains, la rentabilité économique et le respect de l'environnement (pas d'utilisation d'insecticides), l'ont conduit à cultiver pour la première fois cette année du maïs BT, qui permet de bloquer la digestion de deux chenilles s'attaquant aux plants, la pyrale et la sésamie. En France, environ 500 hectares sur un total de 3 millions d'hectares ont été cultivés en 2005, dont la quasi-totalité de la production a été vendue aux fabricants espagnols d'alimentation animale, selon l'AGPM. En 2006, 4 à 5.000 hectares de maïs OGM devraient être produits, principalement dans le Sud-Ouest.

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