Les manifestants, 60 selon la police, une centaine selon les organisateurs, ont défilé à travers la ville avant de se rendre vers 15H00 à la sous-préfecture pour y remettre une motion de protestation.
Les éleveurs venus du canton voisin de Luz-Saint-Sauveur mais aussi des vallées d'Argeles et de Bagnères ont défilé avec leurs élus locaux ceints de leur écharpe tricolore, sans slogans, mais au son des cloches de bétail.
Ils redoutent que l'ourse Franska, lâchée à 10h09 au lieu-dit Chiroulette au pied du col du Tourmalet et du pic du Midi, ne rejoignent en une journée le versant de la montagne ou paissent leur troupeau, vers Luz.
Les manifestants comptaient se rendre ensuite en délégation, au Conseil général des Hautes-Pyrénées, à Tarbes. Dès vendredi matin, le président du Conseil général François Fortassin (PRG), s'est dit "floué" par le lâcher de vendredi matin dans le plus grand secret, tandis qu'un responsable des éleveurs de Luz-Saint-Sauveur, Raymond Bayle parlait lui de "trahison".