"Face à une opposition et un refus du dialogue, Monsanto et l'ensemble de ses employés souhaitent exprimer une exaspération croissante et refusent de se laisser intimider", affirme un communiqué de Monsanto France, dont le siège est à Lyon. La société avait été déjà l'objet de deux manifestations en décembre et avril derniers sur son site de Trèbes (Aude). "Nous répétons que le respect de la liberté d'expression est fondamental, mais, dans un état de droit, saccager une propriété privée et tenter d'intimider nos employés est inacceptable", déclare Yann Fichet, directeur des relations extérieures de Monsanto France dans le communiqué.
Les militants, 120 selon la police, se sont installés dans la cour du site de Peyrehorade et ont déployé des banderoles et des panneaux sur lesquels on peut lire "Faucheurs volontaires d'OGM" et "OGM, j'en veux pas". "Le collectif des faucheurs volontaires et la Confédération paysanne mènent cette action pour dénoncer le fait que des semences de maïs OGM sont distribuées à partir du site ici aux agriculteurs de la région", a indiqué à la presse Christine Thelen, responsable du collectif des faucheurs volontaires. Alors que les militants insistaient pour qu'une de leur délégation soit reçue par la direction locale de Monsanto, cette dernière demandait la fin de l'occupation du site.
