En première instance, le 28 octobre 2005, devant le tribunal correctionnel d'Orléans, le procureur avait requis des peines de trois mois de prison avec sursis à trois mois ferme.
Le 9 décembre, les 49 "faucheurs volontaires" avaient finalement été relaxés par le tribunal correctionnel qui avait reconnu "l'état de nécessité" de leur action. Le parquet et la société américaine d'agrochimie Monsanto, propriétaire des parcelles fauchées, avaient fait appel du jugement. Après les plaidoiries de la défense, le jugement devrait être mis en délibéré dans la soirée.
Les 49 prévenus dont deux élus Verts, comparaissent depuis lundi pour "dégradation grave du bien d'autrui commise en réunion". Quarante-quatre d'entre eux sont poursuivis pour un fauchage commis le 14 août 2004 à Greneville-en-Beauce. Cinq autres, ainsi que trois du groupe des 44, répondent également d'une autre action menée le 7 juillet 2005 à Greneville-en-Beauce et à Neuville-aux-Bois. Monsanto avait porté plainte contre les deux fauchages.