Parlant de "nouvelle provocation" du gouvernement, Dominique Voynet a estimé qu'avec ces nouvelles autorisations, "sans aucun fondement ni juridique ni scientifique", on allait "de pire en pire". "Quelle crédibilité peut avoir un gouvernement qui se dresse du côté des firmes agrochimiques contre ses propres concitoyens, contre ses propres instances judiciaires et contre la constitution de son propre pays?", estime la sénatrice. Parlant de "mépris" et d'"irresponsabilité", elle appelle les citoyens, les syndicats et les partis de gauche à "faire entendre leur voix pour que soient rapportées ces décisions" (communiqué).
"Non à l'institutionnalisation des OGM", dit France Gamerre, parlant de "nouvel affront de la part du gouvernement", alors que "des autorisations identiques de 2004 et 2005 ont déjà été annulées car jugées illégales par le Conseil d'Etat et le tribunal de Clermont-Ferrand". Notant que "les risques suscités par ce genre de pratiques sont nombreux" et qu'"aucune réponse concrète n'est aujourd'hui apportée par les autorités", elle demande "que nos politiques arrêtent d'être à la botte des industriels et des semenciers", et qu'un référendum national soit organisé sur la question (communiqué).