"Il a été relâché vers 21 h 30", a indiqué à l'AFP Franciska Soler, porte-parole du collectif. Quelque 34 personnes, dont Mme Soler, avaient déjà été libérées dans la nuit de samedi à dimanche, puis huit autres dimanche après-midi. Le groupe de militants interpellés samedi a détruit un champ de maïs transgénique dans la commune d'Ouzouer-sous-Belgarde, près de Montargis, avant d'y replanter du maïs non-OGM, selon Mme Soler.
Le 27 juin, la cour d'appel d'Orléans doit rendre son arrêt concernant 49 militants anti-OGM ayant fauché des parcelles de maïs génétiquement modifié dans le Loiret en 2004 et 2005. Ces militants avaient été relaxés le 9 décembre 2005 en première instance, le tribunal ayant reconnu "l'état de nécessité" de leur action. Le parquet et la société américaine d'agrochimie Monsanto, propriétaire des parcelles fauchées, avaient fait appel. Le 16 mai dernier, des peines plus lourdes qu'en première instance ont été requises à leur encontre, allant de 4 mois de prison avec sursis à 4 mois ferme.
