Le ministre français devait s’opposer à un projet de conclusions favorable au plan d’action 2006-2010 élaboré dans ce domaine par Bruxelles. Il vient en outre d’adresser un courrier à Mariann Fischer Boel et à Markos Kyprianou, respectivement commissaires chargés de l’agriculture et de la santé et la protection des consommateurs, dans lequel il qualifie de « tout à fait inopportune » la proposition, également en discussion, sur la protection des poulets de chair.
M. Bussereau estime que la réglementation communautaire doit « rester compatible avec la rentabilité et la compétitivité des entreprises » et milite pour l’établissement de normes minimales communes pour le bien-être animal en élevage laissant le loisir aux « États membres qui le souhaitent (…) d’aller plus loin ». De nouvelles mesures seraient génératrices de « distorsions de concurrence entre les producteurs européens et ceux des pays tiers » s’insurge le ministre français.