Selon lui, à l'exception du département du Rhône, les marchés sont aujourd'hui attribués dans tous les départements français, suite à l'appel d'offres des pouvoirs publics lancé à l'automne 2005. Mais selon Yves Berger, le dépassement du budget prévu pourrait retarder le coup d'envoi.
La facture s'élèverait à 154 millions d'euros au lieu des 136 millions prévus par Bercy. Or personne ne semble résolu à vouloir payer le surplus de 18 millions. Yves Berger exclut d'emblée les éleveurs, dont le montant de leur participation a déjà été fixé par Bruxelles. Seuls restent en lice, l'État et les abatteurs. Le Syndicat national de l'industrie des viandes (Sniv) a fait savoir qu'il refuse une nouvelle hausse de « la taxe abattage » (finançant une partie du SPE) pour ne pas « affaiblir encore plus le secteur de l'abattage-transformation » français. Selon Yves Berger, le ministère de l'agriculture pourrait apporter une réponse au congrès de la FNICGV (Fédération de l’industrie et du commerce des viandes) les 22 et 23 juin à Toulouse.