"Nous sommes déterminés à défendre notre filière viticole", a affirmé le Premier ministre. "Nous engagerons" avec le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau "les discussions avec nos partenaires pour modifier les points qui nous semblent inacceptables: je pense en particulier à l'arrachage massif de milliers d'hectares de vignes ou à la réduction du budget de l'organisation commune du marché du vin", a-t-il indiqué. "Au niveau national, je serai très attentif à la réussite de la stratégie pour la viticulture que nous avons lancée le 29 mars dernier", a ajouté le chef du gouvernement. Le projet de la Commission vise à lutter contre la surproduction, préconisant notamment l'arrachage de 400.000 hectares de vignes dans les cinq ans à venir, la suppression des subventions communautaires pour la distillation et le stockage des surplus et la mise en place d'actions de promotion avec l'argent économisé.
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