Dirigée par l’équipe britannique du professeur John Collinge (University College London), cette étude s’appuie sur l'analyse de cas récents de la maladie de kuru, une maladie à prion touchant des populations de Papouasie Nouvelle Guinée qui eurent jusque dans les années 60 des rites cannibales (avec ingestion de cervelle). L'équipe de J. Collinge a identifié 11 patients atteints de kuru entre 1996 et 2004, tous nés avant la fin de ces rites cannibales. Les scientifiques en déduisent que les durées d'incubation peuvent atteindre 40 ans voire aller au-delà 50 ans. Extrapolant ces observations à la forme humaine de la vache folle, les scientifiques estiment que les évaluations sur l'épidémie de nvMCJ pourraient être considérablement sous-estimées.
Partager