"Aujourd'hui, nous sommes sur une décision politique et non pas une décision de justice. Nous continuerons notre combat sous toutes ses formes", a déclaré à la presse Jean-Emile Sanchez à Orléans. "Puisque c'est une réponse politique, nous allons exiger des décisions politiques. On s'achemine vers un moratoire pour les OGM et vers un référendum pour que les citoyens s'expriment. Il n'est pas question d'une loi de co-existence pour les OGM, la seule solution c'est leur inexistence", a-t-il réagi. Le militant anti-OGM a indiqué qu'il prévoyait de se pourvoir en cassation "dans l'espoir que la Cour de cassation entende enfin ce que disent les prévenus".
Après José Bové, condamné à 4 mois de prison ferme le 15 novembre 2005 à Toulouse, Jean-Emile Sanchez est le second "faucheur volontaire" condamné à une peine de prison ferme pour le fauchage de parcelles de maïs génétiquement modifié, selon ce dernier. Lors du procès en appel, le 16 mai, 4 mois de prison ferme avaient été requis à l'encontre de M. Sanchez, déjà condamné dans deux affaires similaires.