"Ce serait très dommage qu'il n'y ait pas d'accord. Les pays avancés comme les pays moins avancés ont intérêt à des relations commerciales multilatérales, nous regretterions beaucoup un échec qui conduirait chacun à revenir dans des logiques bilatérales", a déclaré Mme Parisot lors d'une conférence de presse à La Défense (Hauts-de-Seine).
"Nous estimons que pour nos entreprises, nos industries, nos entreprises de service, ce serait tout à fait différent si nous pouvons obtenir un accord que si nous ne pouvons pas obtenir un accord", a-t-elle ajouté. A Genève et jusqu'à dimanche, voire au-delà, les 149 pays membres vont négocier sans interruption le pan le plus délicat du cycle de Doha de l'organisation mondiale du commerce (OMC), lancé en 2001 dans la capitale du Qatar: la réduction des subventions et des droits de douane agricoles ainsi que la baisse des tarifs douaniers sur les produits industriels.
Les négociations, qui visent à rendre les échanges mondiaux plus équitables en faveur des pays du Sud, auraient déjà dû s'achever à la fin de 2004. Mais les différends entre les Etats ont repoussé l'échéance à plusieurs reprises.