Les dégradations, touchant une petite parcelle de 40 mètres sur 20 environ, n'ont pas été revendiquées. Monsanto France "condamne vivement de tels actes de vandalisme" dans un communiqué et "déplore que les opposants aux cultures biotechnologiques s'arrogent, au mépris de la loi, le droit de décider de la non-pertinence d'une application technologique, alors même que de nombreux espaces de dialogue existent pour répondre aux questions de la société civile sur les plantes biotechnologiques".
Il souligne que le "saccage" a eu lieu "en toute opacité alors même que les opposants les plus virulents revendiquent leur engagement de transparence". Monsanto France annonce qu'il "entend donc déposer plainte contre cet acte inacceptable" et "reste confiant dans la volonté des autorités de faire respecter la loi face à la radicalisation du mouvement des opposants".
17 dossiers d'essais en champ de plantes génétiquement modifiées ont été autorisés cette année par le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau après avis favorable de la Commission du génie biomoléculaire (CGB). Selon un bilan établi il y a une semaine par la CGB, les militants écologistes hostiles aux organismes génétiquement modifiés ont détruit 40% des essais de maïs OGM menés en France l'an dernier soit 31 parcelles saccagées sur 76.
