Ces destructions, intervenues très probablement au cours du week-end des 1er et 2 juillet derniers selon Monsanto, portent à quatre le nombre de parcelles de maïs OGM cultivées pour Monsanto détruites en une semaine après celles de Montech et à Léojac, à quelques kilomètres de Montauban (Tarn-et-Garonne). Monsanto France, qui a déposé plainte pour ces nouvelles destructions non revendiquées, "souhaite vivement que la réglementation française sur les OGM soit rapidement remise à jour et permette de clarifier le cadre juridique lié à l'expérimentation et aux cultures biotechnologiques".
"Il est indispensable que les autorités décident si la France peut continuer à innover. En poursuivant des essais en France, Monsanto reste confiant dans la volonté des pouvoirs publics de faire respecter la loi face à la radicalisation du mouvement des opposants", déclare Yann Fichet, porte-parole de Monsanto France, cité par le communiqué.