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« Depuis 15 ans, la consommation d’engrais azotés a diminué de 12% en France, malgré une hausse annuelle de 1% des récoltes dans les principales grandes cultures. » explique l’Agpb dans Blé Contact n°185.
« C’est le signe que l’azote est utilisé de plus en plus efficacement, qu’il y en a de moins en moins de perdu. » Cette évolution engendre des coûts supplémentaires pour les agriculteurs. Conseil pour plan de fumure prévisionnel, analyse de sol pour la mesure du reliquat azoté, apports fractionnés, utilisation d’Oad (outils d’aide à la décision) pour ajuster la dose finale. Le coût des démarches volontaires des agriculteurs pour une gestion plus précises de l’azote s’élèverait à 95.000.000€ selon l’Unifa.
Démarche |
millions € par an |
- Conseil pour plans de fumure prévisionnels
- Analyses de sol pour mesurer les reliquats azotés disponibles en fin d’hiver pour les cultures
- Fractionnement de l’apport de l’azote sur blé et colza (en 3 fois au lieu de 2, à dose constante) pour parer le risque de lessivage par les pluies)
- Ajustement de la dose finale selon l’état de nutrition des plantes grâce à des outils d’aide à la décision (outils au sol ; pilotage par satellite)
- Cultures " pièges à nitrates " pour mobiliser les nitrates restés dans les sols à semer au printemps
- DEPENSES TOTALES
dont part couverte par des aides
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15 (a) 5 (b)
40 (c)
5 (d)
30 (e)
95 (f) 25 |
Sources : a) Estimation 2005 UNIFA b) Estimation 2005 GEMAS c) SCEES 2001 pour surfaces et ARVALIS pour coût/ha d) Estimation UNIFA 2005/2006 e) SCEES 2003 pour surfaces et ARVALIS pour coût/ha f) UNIFA