L'Etat va céder une part du capital de la Semmaris

L'Etat détient actuellement 56,85% du capital de la Semmaris, la ville de Paris 16,50%, le département du Val-de-Marne 7% et la Caisse des dépôts et consignations 5,76%. Les quelque 13,9% restant sont détenus par des professionnels et autres. Selon l'avis paru au JO, un responsable du ministère a été chargé de superviser "la procédure de cession de gré à gré d'une participation minoritaire du capital" de la Semmaris. Le "transfert au secteur privé d'une participation minoritaire" du capital de la Semmaris a été autorisé par un décret du 1er août.

Interrogé, le ministère des Finances n'était pas en mesure d'indiquer mercredi en fin de matinée le pourcentage de participation mis en vente. Le Crédit Agricole, qui s'était déclaré intéressé en février par la reprise d'environ 10% de la participation de l'Etat, a indiqué mercredi à l'AFP n'avoir pas "mis à jour sa position sur ce dossier". Pour cette opération, la Semmaris est conseillée par la banque britannique HSBC et l'Etat par Close Brothers. A la même période, le PDG de la Semmaris Marc Spielrein avait estimé que "l'Etat seul" n'avait "pas forcément vocation à rester majoritaire" dans la société.

La Semmaris, qui emploie 223 personnes, a réalisé un chiffre d'affaires de 75,8 millions d'euros en 2005. Elle gère le site de Rungis sur lequel sont présentes 1.296 entreprises. Pour Christian Pepineau, président d'Unigros (Union syndicale des grossistes du marché de Rungis), qui regroupe l'ensemble des prestataires présents sur le site, "l'Etat et les collectivités locales doivent garder ensemble la majorité du capital de la Semmaris". "Il faut qu'il y ait des investisseurs privés stables. Il est hors de question que ce soit des fonds d'investissement qui veulent faire des coups avec Rungis" souligne M. Pepineau. "C'est une bonne opération pour l'Etat qui n'a pas joué son rôle d'investisseur car l'ensemble des investissements a été effectué par les professionnels. Ce dont nous avons besoin, c'est de groupes qui désirent accompagner les projets de développement de Rungis", a déclaré à l'AFP le président d'Unigros. Pour M. Pepineau, "la condition essentielle du désengagement de l'Etat c'est que nous restions dans un cadre proche du service public car Rungis est le plus grand marché de produits frais au monde".

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