250 faucheurs volontaires détruisent 2,5 hectares de maïs transgénique

Surveillés par un hélicoptère et en présence d'une vingtaine de gendarmes, qui les ont observés durant toute l'opération, les participants ont fauché pendant environ une heure le maïs pour dénoncer "la position de l'Etat face aux lobbies semenciers et chimiques", José Bové ajoutant que "les parcelles ensemencées en OGM ne sont pas toutes répertoriées et connues". "Par cette action, nous voulons dénoncer le fait que les +transgéniculteurs+ mettent des OGM n'importe où au mépris de leurs voisins, de l'environnement et des consommateurs", a déclaré l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne, précisant que cette parcelle était "au départ" inconnue.

Derrière une banderole "Faucheurs volontaires d'OGM", les participants, dont un grand nombre portait le t-shirt "faucheur volontaire d'OGM", scandaient dans la campagne gersoise "OGM non, non et non" en fauchant le maïs destiné à la vente. Une fois l'opération terminée, les manifestants, venus du Sud-Ouest, de Rhône-Alpes et de Normandie, ont quitté le champ en cortège vers 17H00 et rejoint leur véhicule. Les gendarmes n'ont procédé à aucune interpellation. "Ce ne sont pas les poursuites devant les tribunaux ni les risques d'emprisonnement qui vont nous faire cesser le combat, nous nous battrons jusqu'à ce qu'il y ait un référendum et que les Français puissent dire si oui ou non ils acceptent les OGM dans les champs et dans les assiettes", a lancé M. Bové. Interrogé sur son cas personnel, le leader syndicaliste a déclaré: "si je dois retourner en prison pour avoir fait cette action, c'est avec satisfaction que j'y retournerai, satisfaction du travail accompli pour l'agriculture et les générations futures".

Le 30 juillet, quelque 200 militants de la Confédération paysanne, emmenés par José Bové, avaient détruit un champ de "maïs commercial OGM" sur la commune de Saint-Hilaire (Haute-Garonne). En outre, cinq personnes avaient été placées en garde à vue la nuit suivante après la destruction d'une parcelle de maïs OGM à Daux en Haute-Garonne. "Il y a deux semaines à Saint-Hilaire, nous avions prévenu qu'il y aurait d'autres actions et il n'y en aura d'autres", a-t-il prévenu aux côtés de Jean-Baptiste Libouban, fondateur du mouvement des Faucheurs volontaires.

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