Les prévisions de récolte revue à la baisse dans la majeure partie des pays de l’Union européenne, mais surtout dans les pays européens du Nord (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Royaume-Uni) ainsi que certains nouveaux Etats-membres (république Tchèque) ont créé un vent de panique du côté des acheteurs, tant en alimentation animale que pour les autres utilisations industrielles. Les pluies incessantes du mois d’août ont réduit les volumes, mais aussi la qualité des lots restant à moissonner.
Les vendeurs, eux, ont tendance à faire de la rétention de marchandise, surtout en culture. Si l’ambiance semble moins explosive qu’elle ne l’a été, le marché reste très nerveux. Dans ce contexte de prix, difficile de prétendre être compétitif sur le marché mondial. Pour l’instant, c’est bien la demande européenne qui tire le marché. Actuellement, c’est l’origine USA qui reste la plus compétitive, même si les cours se sont raffermis la dernière semaine.
