Gilles Lemaire a reçu un avis de saisie immobilière concernant son appartement à Paris, à la suite de la destruction il y a deux ans de maïs transgénique à Marsat (Puy-de-Dôme). M. Lemaire et quatre autres faucheurs avaient été condamnés en novembre dernier par la cour d'appel de Riom à payer solidairement 196.805 euros de dommages-intérêts à la société Biogemma, partie civile, qui réclamait près de 5 millions d'euros.
Dans un communiqué, le porte-parole des Verts Sergio Coronado a accusé "les industries de l'agro-alimentaire de mener une campagne d'acharnement contre le parti et ses représentants". "Après les saisies des comptes de Noël Mamère par Biogémma, c'est au tour de Gilles Lemaire", a-t-il dit. Selon Sergio Coronado, "ce sont à chaque fois des responsables Verts que les promoteurs des OGM choisissent comme cibles dans une volonté délibérée d'intimidation". Il ajoute que "les Verts ne comptent pas céder devant la pression".