Amendes requises contre deux responsables du semencier Monsanto

Le jugement a été mis en délibéré au 13 décembre prochain. A la suite d'un contrôle en 2000, des analyses effectuées sur des lots de semence de soja américain vendus à une société d'Albi par Monsanto avaient révélé la présence de deux OGM. A l'issue d'une longue bataille judiciaire, les deux dirigeants de la filiale de Monsanto à Trèbes (Aude) avaient été renvoyés en correctionnelle pour un procès qui est le premier de ce type en France et où la Confédération Paysanne s'est constituée partie civile. Son ancien leader, José Bové, a assisté mercredi à une grande partie des débats.

Lors de l'audience, l'avocat du semencier, Me Robert Saint-Esteben, a rappelé que le ministère de l'Agriculture considère qu'en dessous de 0,1% de trace, il n'y a pas d'infraction. Les trois témoins cités par la Confédération paysanne, un spécialiste de génétique moléculaire, un agriculteur biologique et un chercheur à l'Inra, ont pour leur part rappelé "la dangerosité et les risques de contamination" des OGM. Outre la Confédération Paysanne, l'UFC- Que choisir, France Nature environnement et la direction de la concurrence de la conommation et de la répression des fraudes, étaient au banc des parties civiles. De nombreux militants anti-OGM s'étaient massés devant le tribunal au début de l'audience mercredi matin, avant de se rendre ensuite dans un square voisin. Là, quelque 400 personnes ont participé à une fête sur le thème "faisons la fête aux OGM" avec notamment José Bové et le généticien Albert Jacquard.

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