L’entreprise sucrière a fixé unilatéralement ce prix à 19 euros la tonne en refusant jusque-là d’entrer en négociation avec les planteurs. Face à la contestation d’une grosse partie des betteraviers, qui demandaient qu’une négociation soit engagée, l’entreprise a considéré que ces betteraves seraient qualifiées d’excédentaires, à déduire sur le quota de production de l’année suivante. Une décision qui pourrait handicaper le versement du DPU (prime européenne) pour 2006.
La CGB (confédération des planteurs de betteraves) a condamné cette «méthode d’intimidation inadmissible». «Nous avons tout de même obtenu un rendez-vous le 5 octobre pour ouvrir une négociation sur le prix de l’éthanol» s’est félicité Luc Demazure, vice président de la CGB. Et celui-ci de réclamer : «le partage de la valeur ajoutée entre l’industriel et les planteurs».
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