Le procès de 32 faucheurs volontaires à Orléans renvoyé en février

Trente faucheurs volontaires étaient présents mardi au tribunal. Ils étaient soutenus par une quarantaine de militants. Dans la nuit du 13 au 14 août, 32 militants avaient été interpellés puis placés en garde à vue après la destruction d'un champ d'essais de maïs génétiquement modifié de 3.000 m2, appartenant au groupe américain Monsanto, à Villereau (Loiret). Vingt-sept d'entre eux avaient été libérés le 14 au soir. Les cinq derniers, qui font partie des 49 "faucheurs volontaires" condamnés le 27 juin par la cour d'appel d'Orléans pour des actions anti-OGM menées en 2004 et 2005 dans le Loiret, avait été libérés 24 heures plus tard. Une autre opération de fauchage avait eu lieu la même nuit, à Santilly (Eure-et-Loir) sur un champs de 2.500 m2 appartenant également à Monsanto.

Le collectif des "faucheurs volontaires" d'OGM, dont fait partie José Bové, réclame un moratoire sur les essais en plein champ d'organismes génétiquement modifiés. Le 27 juin, la cour d'appel d'Orléans a condamné à 2 mois de prison ferme Jean-Emile Sanchez, ancien porte-parole de la Confédération paysanne, et à 2 mois avec sursis 48 autres militants anti-OGM pour le fauchage d'OGM de Monsanto dans le Loiret. Tous avaient été relaxés en première instance.

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