La hausse spectaculaire des prix qu’a connue l’Union européenne est en train de se généraliser à l’international. En effet, la production mondiale est attendue en baisse de 30 millions de tonnes par rapport à 2005-2006, selon le CIC. Ainsi, en Australie, on s’attend à une baisse de 60 %. Les prix atteignent des sommets : le blé Hard Red Winter (HRW) se négocie le 10 octobre à 223 $/t et le soft (SRW) à 200 $/t. Sur le marché à terme parisien, Euronext, (anciennement Matif), la tonne de blé meunier pour livraison en novembre s’affiche à 162 euros/tonne, dépassant les records de 2003 (contre 115 E/t il y a un an à la même date). Sur le marché physique (gré à gré), le blé meunier atteint, lui aussi, les 160 euros/tonne. « Sur les pays tiers, la France profite de la baisse de disponibilité chez nos concurrents et vend son blé sans restitution. Le Maghreb et l’Irak sont aux achats. Quant à l'orge et au maïs, ils trouvent facilement preneurs dans l'alimentation animale en intra-communautaire », explique Bruno Hot, d.g. de l’OniGC (Office des grandes cultures).
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