En revanche, les ventes de blé tendre vers l’UE sont revues à la baisse (8,2 Mt), les fabricants d’aliments préférant utiliser le maïs. Au niveau des prix, on constate une pause dans la hausse des cours pour le blé et le maïs. En revanche, les cours de l’orge s’envolent, particulièrement l’orge brassicole. Ainsi, l’orge de printemps (Fob Creil) gagne 27 euros/tonne en une semaine, passant de 189 à 216 euros/tonne le 8 novembre. L’offre européenne et canadienne est limitée sur le marché pays tiers, alors que l’Australie est très affectée par la sécheresse. Quant au maïs, la France risque d’être concurrencée d’une part par le maïs hongrois, d’autre part par du maïs argentin qui reste compétitif même s’il rentre dans l’UE sans réduction de droits de douanes.
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