![]() (© B.N., Terre-net) |
Bien que la récolte 2006 soit de bonne qualité et les rendements en hausse, le recul des surfaces ne permet pas de répondre à la demande de graines pour l'alimentation humaine en Egypte. Une situation d’autant plus regrettable que la concurrence australienne et britannique s’est vue pénalisée par des accidents climatiques.
Selon l’Unip, la filière française dispose des atouts nécessaires pour obtenir le haut niveau de qualité exigé par le marché égyptien. Certains départements bien arrosés du Nord-Ouest ont dépassés les 50q/ha en 2006. « L’expérience prouve que sous nos climats, la féverole peut attendre d’être récoltée une fois mûre et être exposée à des pluies prolongées sans que sa qualité soit altérée. » explique l’Unip dans un communiqué.
La demande égyptienne devrait rester élevée
L’Unip indique que la demande égyptienne devrait rester élevée - autour de 300.000 tonnes – dans un contexte où les stocks mondiaux sont faibles. Si qualité et quantité sont au rendez-vous, les prix attractifs déjà proposés en nouvelle récolte (170/173 euros par tonne, rendu Rouen, sur août-septembre 2007) offrent une opportunité à saisir.
L’Unip voit d’autres atouts à la culture de féverole - excellent précédent au blé, autonomie en azote, faibles charges d'intrants – qui en font une culture compétitive pour le Bassin Parisien et le Nord-Ouest de la France.