Ces trois personnes étaient à la tête de deux entreprises où six tonnes de viande avariée et six autres tonnes de viande présentant des problèmes de traçabilité ont été saisies (et non 30 tonnes comme d'abord annoncé de source policière) par la police aux frontières (PAF) de Cergy il y a huit jours. Sur les six tonnes de viande avariée, 1,8 tonne étaient "corrompues" et donc impropres à la consommation. Les trois dirigeants ont été mis en examen par un juge de Pontoise pour "tromperie sur les qualités substantielles d'une marchandise", "exposition, mise en vente et vente de denrées servant à l'alimentation qu'ils savaient être falsifiées, corrompues ou toxiques" et "travail dissimulé".
Treize des quinze salariés de ces entreprises travaillaient sans contrat de travail, a précisé une source judiciaire. Selon cette source, les Comptoirs fermiers d'Auvergne et Chevalier frères ont été mises en examen en tant que personnes morales. Elles avaient des activités très "imbriquées". L'enquête commence et il est "prématuré" d'avancer des hypothèses sur l'origine et la destination des viandes qui ont été saisies, a précisé la source judiciaire.
