En 2005, le fret fluvial représentait 14 % du transport des céréales en France, à égalité avec le chemin de fer, « en diminution », contre 72 % pour la route. « Le transport fluvial est un moyen adapté aux céréales, qui permet de faire du just in time. Malgré une vitesse lente, de 5 km/h en moyenne, le fluvial permet une logistique fiable si elle est anticipée » a expliqué François Thomas.
Ce dernier a salué par ailleurs la signature par le ministre des transports de l’avant-projet du canal Seine-Nord, qui devrait relier entre 2013 et 2015, la Seine aux voies navigables du Benelux. « Si ce canal ne se fait pas, la France fluviale ne pourra pas se développer avant longtemps » a-t-il prévenu.