![]() Prévoir un sac de conditionnment des emballages vides et rincés à proximité de l'aire de remplissage (© B.N., Terre-net) |
Une aire de remplissage convenablement conçue doit assurer la sécurité de l’utilisateur pendant les opérations du remplissage de la cuve et supprimer les risques de contamination du réseau d’eau potable et du milieu environnant. En pratique cette aire est souvent commune avec celle de lavage du pulvérisateur.
Le premier point à étudier est l’emplacement de l’aire de remplissage. Elle sera située de préférence à proximité du local phytosanitaire, pour limiter les déplacements de produits ou de bidons. L’aire doit permettre un accès facile au pulvérisateur et avoir des dimensions adaptées à la taille du matériel. Le sol devra résister à la charge et au gel et procurer une bonne étanchéité ( béton 5b ou enduit hydrofuge équivalent). Quelques équipements amélioreront la prévention des risques : un rince bidon et un incorporateur si le pulvérisateur n’en dispose pas, un container ou un sac de conditionnement des emballages vides (Evpp) et un point d’eau réservé à l’utilisateur.
Eviter le retour de la bouillie vers le réseau d'eau
![]() Prévoir un incorporateur et un rince bidon au sol si le pulvérisateur n'en dispose pas (© B.N, Terre-net) |
L’aire de remplissage doit être aménagée de façon à pouvoir recueillir et traiter les eaux contaminées. Il est important de prévoir les pentes de façon à collecter toutes les eaux en un seul point bas équipé d’un double circuit d’évacuation pour les eaux pluviales d’un côté et les eaux chargées en phytosanitaires de l’autre. Ces dernières seront orientées vers un dispositif de traitement des eaux comme un biobac par exemple.
Rinçage des bidons, dispostifs anti-retour et anti-débordement, gestion des fonds de cuve, rinçage du pulvérisateur sont désormais régis par l'arrêté du 12 septembre 2006 sur les dispositions de mise en marché et d'utilisation des produits phytosanitaires. Pour en savoir plus : |