Selon l’Institut de l’élevage, la hausse serait globalement due à un tassement de la réduction du cheptel laitier et à une recapitalisation du troupeau allaitant. En revanche, la production de veaux de boucherie, en pleine crise, devrait régresser de 2,5 %. La consommation de viande bovine de son côté pourrait connaître un très léger repli en 2007, suivant l’évolution de 2006. «En réduisant un peu le déficit français production/consommation qui passerait de 5 à 3 % de la demande, le contexte de 2007 pourrait entraîner une stagnation des prix à la production, voire un léger déclin» estime l’Institut de l’élevage. Par ailleurs, il table sur une légère réduction des importations compte tenu de l’accroissement des disponibilités intérieures et de la stagnation de la consommation.
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