Pour le syndicat agricole, "à l'heure où tout le monde encourage la consommation de fruits et légumes", il faut faire "en sorte de garantir un approvisionnement régional de qualité". La principale mesure du projet de réforme de Bruxelles est le "découplage" des aides: celles-ci seront versées directement aux producteurs de fruits et légumes sur des bases forfaitaires, et non plus en fonction de leur volume de production.
"Il n'est pas acceptable d'envisager le découplage des aides pour les filières de fruits et légumes transformés, ni davantage de prévoir des outils de gestion de crise réservés aux seuls producteurs organisés (car) ils conduiraient à de nouvelles distorsions entre les producteurs et contribueraient à l'abandon de certaines productions, à la désertification", a expliqué la FNSEA.