Un ancien président de Monsanto Agriculture France, dont le siège est à Bron (Rhône), était poursuivi pour avoir présenté, à tort selon les plaignants - des associations de défense de l'environnement et des consommateurs - l'herbicide comme "biodégradable" et laissant "le sol propre" après usage. Basée à Ecully (Rhône), la société Scotts France, qui distribue le Round Up, était poursuivie pour les mêmes faits, et a également été condamnée à une amende de 15.000 euros.
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur, qui avait réclamé lors de l'audience du 15 décembre 2006 une amende de 15.000 euros contre chacun des responsables de ces deux entreprises. Le tribunal, qui avait reporté à deux reprises le procès, avait été saisi en 2000 à la suite d'un rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et d'une plainte des associations Eau et rivières de Bretagne, et Consommation logement et cadre de vie (CLCV).