"Ce jour-là, nous étions plus de 400 à avoir effectué le même geste en plein jour et à visage découvert. Nous avons demandé à comparaître volontairement pour cet acte de désobéissance civique. La justice a refusé notre demande. Nous n'admettons pas que José Bové soit embastillé pour cette action que nous avons revendiquée collectivement", a indiqué dans un communiqué ce collectif. "Si cette peine venait à être exécutée, les 6.700 faucheurs volontaires d'OGM se sentiront emprisonnés et seront solidaires de José Bové", a ajouté le collectif, dont le siège est à Millau (Aveyron).
Les faucheurs volontaires se sont dit "déterminés à poursuivre (leurs) actions de désobéissance civique pour que le droit collectif prime sur les intérêts privés de quelques semenciers". José Bové a vu mercredi sa peine de quatre mois de prison ferme pour l'arrachage de maïs transgénique à Menville définitivement confirmée par la Cour de cassation. Il avait été condamné avec sept autres militants anti-OGM le 15 novembre 2005 par la cour d'appel de Toulouse.