"Nous devons faire face à une importante demande des agriculteurs qui souhaitent cultiver du maïs OGM dans le sud-ouest", a-t-il déclaré le 8 février. Pour Daniel Chéron, le développement de ce type de cultures ne pourra que se poursuivre même si le gouvernement français vient, une nouvelle fois, de repousser l'examen par le Parlement du projet de loi sur la question.
Les semences vendues aux agriculteurs français proviennent d'Espagne où elles obtiennent l'homologation européenne, a précisé M. Chéron. Vilmorin a décidé de développer sa recherche sur les OGM en Inde -où il vient d'investir 5 millions d'euros pour acquérir 4,3% du capital de la société de biotechnologies Avesthagen-, en Israël et aux États-Unis, plutôt qu'en Europe où la recherche "ne va pas complètement disparaître" avec les deux laboratoires conservés à Clermont-Ferrand et à Toulouse.