![]() Un projet sur trois en maraîchage (© B.N., Terre-net) |
« Ils ne sont pas encore tous installés, mais l'enquête qui porte sur 82 porteurs de projets en Bretagne, révèle qu'une installation en bio présente des spécificités » explique Paul Chauvin, l’auteur de l’article paru sur le site Internet du Paysan Breton, à propos de l’enquête de la Frab (Fédération régionale des agrobiologistes de Bretagne).
Selon Emmanuelle Deraeve, l’analyste des résultats, « on ne s’installe pas en bio par hasard ». Les motivations qui les poussent dans cette voie ? « En premier l'environnement, le côté éthique, la santé bien avant les aspects économiques, la qualité de vie… » selon les citations des intéressés. Près de la moitié des enquêtés n’a aucun lien avec le milieu agricole et seul 1 sur 5 est enfant d’agriculteurs.
La santé bien avant l'économie
« Les projets s’écartent aussi des productions habituelles en Bretagne. Ainsi un projet sur trois concerne le maraîchage » rapporte Paul Chauvin. Pour 85% des projets, c’est la commercialisation par circuit court qui est envisagée. Dans un projet sur deux, s’ajoutera la transformation dans le but de conserver la plus-value.
Emmanuelle Deraeve soulève un facteur limitant qui suspend la moitié des projets : « Le principal frein à l'installation se situe avant tout dans l'accès au foncier ».
Article complet à lire sur le site du Paysan Breton, lien direct actuellement en cliquant ICI.